Faute de communication du CSM, il n’est pas étonnant que les informations véhiculées sur les réseaux sociaux aient pris le dessus et ont été exploitées selon l’interprétation de chacun. Au détriment du CSM ou en sa faveur. A l’ère de la communication à grande vitesse, les entités publiques ont l’obligation de l’utiliser à bon escient afin de fournir à qui de droit les vraies informations. C’est l’unique voie pour éviter la propagation de fausses nouvelles.
Ce cas du CSM n’est pourtant pas le seul à être décrié dans le milieu judiciaire du pays. Il est en effet rare de voir les procureurs communiquer sur les grands dossiers entre leurs mains. Pourtant, c’est une pratique courante sous d’autres cieux à l’image de l’affaire de Dominique Straus- Kahn aux Etats-Unis ou des dossiers de kidnapping en France. Partager l’information sur des sujets qui intéressent le public est un devoir des gouvernants et des détenteurs de pouvoir. Et le milieu judiciaire malagasy est autorisé par un arrêté ministériel, pris quelques années auparavant, de le faire. Cet arrêté donne autorisation aux procureurs, et à eux seuls, de communiquer sur les dossiers entre leurs mains. Mais jusqu’à maintenant, la majorité de ces « autorisés » restent aphones sur des affaires brûlantes laissant ainsi la bonne place aux rumeurs et des on-dit ainsi que des interprétations sans fondement…
La Rédaction